Le président de la COP, Sultan Al-Jaber, ministre de l'Industrie des Emirats Arabes Unis, est aussi le PDG d'une compagnie nationale pétrolière et le dirigeant d'une grosse entreprise d'énergies renouvelables... Sont attendues les délégations de 196 pays.
Malgré les échecs des COP précédentes et ce contexte particulièrement compliqué, de nombreuses ONG et organisations de la société civile ont tenu à être présentes lors de cette réunion. En effet, elles veulent ainsi marquer qu’une grande partie de la population mondiale refuse de se plier aux seules volontés des entreprises de l’énergie qui font pression pour maintenir leurs intérêts. Pour rappel, 636 lobbyistes des énergies fossiles étaient présents lors de la COP27 à Charm El-Cheikh, en Égypte. Il s’agit aussi de manifester la présence des ONG face à des dirigeants de pays peu soucieux des conditions de vie et de l’avenir des peuples du monde.
Les trois principaux axes de débat à la COP 28 seront les suivants :
- d’abord, la question d'une réduction massive de la production et de la consommation d'énergies fossiles, principales responsables des émissions de gaz à effet de serre.
- ensuite, il faudra débattre à propos de l'accélération du développement des énergies renouvelables, sans oublier les questions d'efficacité et de sobriété énergétiques.
- enfin, l'alimentation du fonds "Pertes et dommages", créé lors de la COP27, par les pays riches afin que les pays du Sud puissent faire face aux changements climatiques, est essentielle. En ce premier jour de débat, la COP28 vient de décider de concrétiser la mise en place de ce fonds. Reste à savoir quels pays y contribueront et pour quels montants.
Ouverture de la COP28
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La COP28 s’est ouverte le 30 novembre 2023, à Dubaï.